Festival du film court

VOICI L'HOMME parle de la recherche de la rédemption de l’homme qui, s’il s’approchait de Dieu, retrouverait le bon chemin. On parle de perdition, de guerre, de la campagne et de la réalité italienne des années 50 en Emilia Romagna (région du centre-nord de l'Italie). Pour rendre la narration plus personnelle et contemporaine, j'ai voulu également représenter la dualité de l’homme: Dieu peut être l’une des voies que nous pouvons entreprendre, mais chacun doit trouver sa propre lumière et non pas forcément la trouver dans la foi (contrairement à ce que ma grand-mère affirme). Raison pour laquelle les deux ombres décident finalement de se diriger vers deux côtés opposés.

VOICI L'HOMME a eu un processus créatif assez particulier. Au début, l’idée était différente, mais en ré-lisant des poèmes écrits par ma grand-mère, j’ai été inspirée par ses histoires. Malgré son statut de paysanne, des rencontres fortuites lui ont permis de grandir cultivée et amoureuse des arts (cinéma, littérature, peinture, etc.). On lui soulignait souvent ses talents, mais par humilité, timidité et peur, elle a décidé de ne pas les partager avec le monde. Avec ce court métrage, j'ai voulu rendre hommage à ma grand-mère, à son vécu et à sa poésie, mais n’ayant pas beaucoup de temps pour le réaliser (ni de bons moyens), puisque j’étais en Italie seulement pour les vacances de Noël, j’ai décidé d’utiliser un processus un peu "anti-cinématographique" et simplement en partant des lieux de jeunesse de ma grand-mère (et les miens aussi) je me suis laissé inspirer sans avoir préalablement planifié spécifiquement les plans et les séquences.

(Je ne suis pas francophone, du coup je suis désolée si j'ai fait des erreurs de grammaire et en plus je voulais ajouter le fait que à un certain instant j'avais mis des sous-titres pour une phrase en italien qu'il y a sur un mur dans une séquence, mais quand j'allais faire le rendering du vidéo ils disparaissaient. Du coup je laisse ici la traduison: "Victimes de barbarie humaine, enseignées aux survivants que vivre signifie aimer...".)

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